BVA et Apicil livrent les résultats de la 4e vague de l’Observatoire de la gestion de patrimoine des personnes dépendantes, une étude menée auprès des mandataires judiciaires et des particuliers amenés à gérer les finances de personnes n’ayant plus les capacités de le faire seules.
Des accompagnants financiers réalisant de nombreuses actions, de manière optimisable
- Dans le cadre de leur accompagnement financier, les mandataires professionnels réalisent toujours beaucoup d’actions (9 en moyenne, contre 6 pour les aidants patrimoniaux). Les opérations les plus courantes, telles que régler les dépenses et gérer les comptes de la personne aidée, restent les actions les plus réalisées.
- Si la majorité des professionnels déclarent se renseigner régulièrement pour adapter le type de placements (71%, +4pts), les aidants tendent quant à eux davantage à faire « au plus simple » et laisser l’épargne là où elle se trouve (60%, +3pts).
Un besoin d’information conséquent en matière de plan d’épargne retraite et de placements immobiliers
- Au-delà d’une gestion « simple » par évitement du risque, les accompagnants financiers méconnaissent certains sujets. Ceux qui n’ont pas réalisé d’opérations sur le nouveau contrat retraite PERIN (plan d’épargne retraite individuel) sont peu voire très peu nombreux à se dire familiers avec celui-ci, notamment parmi les mandataires professionnels (2%) mais aussi parmi les aidants patrimoniaux (33%).
- Le besoin d’information des accompagnants financiers se remarque également sur les placements immobiliers de type SCI, SCPI : moins d’un tiers des professionnels se disent familiers avec ces placements (31%).
Des aidants patrimoniaux moins confiants dans leur rôle d’accompagnant financier
- Près des deux tiers des aidants patrimoniaux considèrent être suffisamment armés personnellement (65%) : une proportion certes majoritaire, mais en baisse de 10 points par rapport à celle mesurée en 2021 (75%).
- Les aidants patrimoniaux se sentent également moins bien reconnus par la société dans leur rôle (52%, -6 points), bien que leur sentiment de reconnaissance soit dans l’absolu plus élevé que celui des mandataires professionnels (29%, +3 points).
- Si le rôle d’accompagnant financier représente toujours avant tout un devoir pour les aidants patrimoniaux (50%, -12 points), il est aussi plus fréquemment perçu comme une lourde responsabilité (22%, +7 points par rapport à 2021).
- Une perception possiblement nourrie par le manque de soutien présent pour les aidants patrimoniaux : 21% d’entre eux déclarent en effet remplir leur rôle seuls.