La Fondation PFG œuvre dans le sens d’une meilleure compréhension des attentes des Français en matière funéraire. Dans la continuité de cet engagement, la fondation PFG a réalisé une étude avec BVA pour questionner les rapports qu’entretiennent les Français avec la mort et le deuil. Cette étude a été réalisée par internet auprès d’un échantillon de 1001 Français, représentatif de la population française âgée de plus de 18 ans.

 Les obsèques : un sujet pas si tabou

Un sujet dont les Français parlent finalement assez facilement, notamment avec leur conjoint (81% des personnes concernées, dont 43% « très » facilement) et leurs amis (72% des personnes concernées), mais aussi avec leurs parents (63%) et leurs enfants (61%).

Les trois quarts des répondants affirment ainsi connaître les souhaits et attentes de leur conjoint (dont 52% car ils en ont parlé directement avec lui), les deux tiers ceux de leur mère (69%) ou de leur père (63%). Par ailleurs, 68% ont fait part à leurs proches de leurs préférences pour leurs propres obsèques.

 Les Français déclarent majoritairement souhaiter être incinérés

Pour leurs propres obsèques, 59% des Français indiquent préférer la crémation à l’inhumation, privilégiée par 41% d’entre eux. La préférence pour la crémation est plus élevée chez les plus âgés (65% des 50-64 ans et 69% des 65 ans et plus) et les personnes sans religion (75%).

 S’affranchir des traditions : oui, dans une certaine mesure

Si un Français sur deux souhaite une cérémonie religieuse pour ses obsèques (48%), l’autre moitié des répondants indique au contraire préférer une cérémonie laïque (24%) ou pas du tout de cérémonie (27%).

Pour autant, les Français ne souhaitent pas rompre avec tous les symboles et rituels associés aux obsèques, notamment le fait de réunir ses proches (78% pensent que c’est important), observer un moment de silence (67%) ou adopter une attitude solennelle (63%). En revanche, certaines traditions leur semblent moins significatives, comme le fait de porter des vêtements (33%) ou de privilégier des fleurs (20%) associées au deuil.

Quelles nouvelles tendances émergent dans le domaine du funéraire ?

 Des cérémonies qui sortent de l’ordinaire :

Un Français sur trois estime qu’il n’y a pas suffisamment d’alternatives aux cérémonies religieuses.

L’organisation d’un temps du souvenir en dehors des obsèques suscite l’engouement d’une majorité de Français (52%), signe d’une volonté relativement marquée des Français de « faire durer » le temps du recueil et du souvenir au-delà des seules obsèques.

 Une sensibilité environnementale qui se développe

Planter un arbre du souvenir est une idée qui séduit deux Français sur trois (66%).  Le souci d’avoir un matériau biodégradable est également significatif : un Français sur deux aimerait pouvoir choisir un cercueil éco-certifié (52%) ou une urne biodégradable (49%).

La digitalisation des funérailles : une tendance d’avenir ?

L’idée de prévoir avant sa mort un « coffret numérique » dans lequel on répertorie tous les éléments importants que l’on souhaite laisser à ses proches séduit 38% des Français, et bien davantage les jeunes (51% des moins de 35 ans), signe que cette tendance est susceptible de se développer à l’avenir.

Le faire-part numérique suscite également l’intérêt d’un Français sur trois (32%), tout comme la création d’un « mur du souvenir numérique » sur lequel on peut projeter des éléments liés au défunt (31% des Français et 50% des 18-24 ans).