« Le risque d’infection ressort au 1er rang des préoccupations des Français lorsqu’ils entrent dans un établissement de soin ou réalisent un examen médical. 47% d’entre eux ont peur de contracter une maladie nosocomiale à l’hôpital » (Germitec/BVA 2023).

Le 14 juin 2023, Germitec et BVA ont présenté les résultats de l’étude qu’ils ont initiée et menée sur les risques infectieux et leur prise en charge en France. Cette étude inédite propose un regard croisé entre les Français et les médecins.

 

Les chiffres clés et grands enseignements de l’enquête :

  • 47% des Français déclarent craindre d’attraper une maladie à l’hôpital ou en clinique.
  • 4% des Français ont contracté une infection nosocomiale au cours des 5 dernières années et 26% connaissent au moins une personne touchée : un véritable fléau pour la santé publique !
  • Les maladies nosocomiales occasionnent 4000 morts par an en France, plus que les accidents de la route. C’est la hantise des médecins interrogés : 87% les placent au 1er rang de leurs préoccupations dans leur pratique, tout comme 66% des Français qui situent les infections nosocomiales comme le 1er risque dès lors qu’ils entrent dans un établissement de santé ou réalisent un examen médical.
  • Chez les Français qui ont fait des examens par sondes endocavitaires (soit 27% de la population au cours des 2 dernières années, 4 millions d’échographies/an en France !), la proportion touchée par une infection nosocomiale est 2,7 fois plus importante (11% vs 4% pour l’ensemble de la population).

 

  • Il est temps de tout mettre en œuvre pour que ce risque régresse dans notre pays car près des 2/3  des Français pensent que la situation en termes de prévention du risque infectieux dans les lieux de soins a soit régressé, soit stagné au cours des 5 dernières années.
  • Beaucoup reste à faire sur le plan de l’information car, si 86% des Français connaissent les maladies nosocomiales, seuls 50% se déclarent bien informés sur le sujet.
  • Chez les médecins, un effort de formation est attendu : 32% des médecins utilisant des sondes endocavitaires dans leur pratique déclarent ne pas connaitre les recommandations de désinfection des sondes et les 2/3 des médecins faisant ces examens par sondes endocavitaires minimisent encore le risque d’infection associé.
  • Les médecins sont en attente de système permettant une traçabilité des désinfections des sondes utilisées, démontrant de manière infaillible que leur pratique a été irréprochable et l’étude pointe également une attente de solution respectueuse de l’environnement. Or, aujourd’hui, la majorité des procédés utilisés ne sont ni traçables, ni respectueux de l’environnement alors que des solutions existent telle que la technologie UV proposée par Germitec.

 

Enquête réalisée par BVA Santé pour Germitec, par internet :

  • du 3 au 16 mai 2023 auprès d’un échantillon national représentatif de 2 000 personnes âgées de 18 ans et plus, par la méthode des quotas en termes de sexe, d’âge, de catégorie socio-professionnelle de la personne de référence du ménage, de région et de catégorie d’agglomération selon les statistiques INSEE.
  • du 26 avril au 24 mai 2023 auprès d’un échantillon de 105 médecins pratiquant des échographies endocavitaires : gynécologues obstétriciens (19 %), cardiologues (20 %), médecins hygiénistes (18 %), radiologues diagnosticiens (5 %), urologues (19 %), gastro-entérologues (19 %).

 

Vous pouvez retrouver le communiqué de presse, le support de conférence de presse et les résultats détaillés de l’enquête en cliquant ici

Odile Peixoto