Pour les parents, l’apprentissage est une bonne chose et un choix qu’ils envisagent facilement pour leur enfant
Pour les parents d’enfants scolarisés, qu’ils aient des enfants au primaire, au collège, au lycée ou dans l’enseignement supérieur, l’image de l’apprentissage est aujourd’hui très largement positive. 94% considèrent que le recours à l’apprentissage est une bonne chose.
L’apprentissage, un enseignement de qualité qui bénéficie aux jeunes
Structurellement, l’apprentissage semble valider les nombreuses attentes exprimées par les parents concernant l’enseignement en général. Stimulant pour les jeunes (89%), l’apprentissage propose selon eux des débouchés professionnels (93%), une meilleure insertion (92%), des diplômes reconnus par les entreprises (91%) ou encore une grande variété d’enseignements, de spécialités (88%).
Les motivations et les freins traduisent la nécessité de mieux faire connaitre les conditions d’accès et de fluidifier le lien entreprise/école pour rendre ce choix possible et crédible
L’apprentissage rempli bien son rôle, à la fois pédagogique (faire découvrir le monde du travail et y acquérir une expérience) et d’insertion (trouver un emploi). Il répond aussi à une demande souvent exprimée d’une meilleure connexion entre le monde professionnel et le monde scolaire/universitaire.
Les freins sont eux révélateurs des difficultés qui peuvent exister autour de ce choix, difficultés « logistiques » mais aussi manque de connaissances :
- Trouver une entreprise, difficulté qui avec 71% s’impose fortement et qui traduit le fait que le lien entreprise/enseignement ne parait pas fluide ou évident ;
- Avec une conséquence possible pour s’adapter logistiquement à cette difficulté et notamment l’éloignement entre établissement et entreprise (48%) ;
- Enfin, le manque de connaissances des dispositifs qui empêche de se projeter concrètement dans cette hypothèse (35%).
Au final, les parents restent dans une posture ambiguë. Très positifs concernant le fait que l’apprentissage facilite l’insertion (93%), motive (92%) et est mieux adapté à l’insertion que la voie classique (90%), ou encore qu’il permet d’accéder à des formations qui seraient sinon trop onéreuses, ils doutent ou ignorent encore pour une partie d’entre eux (35%) que cela soit adapté à l’enseignement supérieur, et seulement 18% déclarent que c’est une possibilité tout à fait adaptée aux études supérieures.
Plus encore, il existe une ambivalence entre le fait que 52% déclarent que l’apprentissage à une mauvaise image auprès des parents, notamment 64% chez les CSP+, et le fait que 94% déclarent que l’apprentissage est une bonne chose. Une manière de rappeler qu’en soit, l’apprentissage présente un profil très positif avec de nombreux avantages, mais de faire porter aux autres ses propres doutes ou réticences.