34% des salariés français indiquent se sentir exposés à un risque de perte d’emploi
34% des salariés français se sentent exposés à un risque de perte d’emploi au cours des trois années à venir. Cet indicateur est stable par rapport à mars 2018 (35%). Les employés (39%) et les salariés du privé (38%) se perçoivent comme plus vulnérables sur le marché du travail. À l’inverse, les cadres (27%) et les salariés du public (22%) se sentent moins exposés à un risque de perte d’emploi.
40% des salariés connaissent le projet de monétisation du Compte Personnel de Formation
Notons que les hommes (44%), les salariés de plus de 50 ans (53%), les cadres (47%), les salariés des grandes entreprises (41%) et du privé (41%) déclarent davantage connaitre cette réforme dont uniquement 36% des employés, 36% des femmes, 35% des salariés du public et 32% des moins de 30 ans ont entendu parler.
Si cette réforme était votée, les salariés utiliseraient en priorité leur budget dans une formation destinée à se reconvertir (33%) ou à s’adapter aux évolutions de leur métier (32%)
Un tiers des salariés ont indiqué qu’ils utiliseraient leur budget pour une formation destinée à une reconversion professionnelle (33%). À noter que plus de 4 ouvriers sur 10 souhaiteraient utiliser leur budget pour ce type de formation (42%).
Près d’un tiers des salariés envisageraient de suivre une formation destinée à s’adapter aux évolutions de leur métier (32%). Ce souhait de formation est particulièrement présent chez les salariés âgés de 15 à 29 ans (41%).
Les salariés seraient aussi relativement nombreux à viser une formation pour renforcer leur expertise (26%). Ils montrent en revanche moins d’appétence pour les formations destinées à préparer un diplôme (15%) ou pour les formations relatives aux nouvelles technologies (15%). Notons enfin que 17% des salariés ont indiqué qu’ils n’utiliseraient pas leur budget formation une fois le CPF monétisé.
Pour Sabine Lochmann, présidente du Directoire de BPI group : « La prise de conscience est bien amorcée. Les chiffres de ce baromètre prouvent que les salariés sont prêts à faire preuve de souplesse, d’adaptabilité et de pragmatisme. Ils souhaitent non seulement majoritairement se former mais sont surtout dans l’optique d’être plus employable grâce à une expertise renforcée et de s’adapter aux évolutions annoncées de leur secteur d’activité. »