BVA et la Fondation April font le point sur les habitudes de connexion des Français dans le contexte de la crise sanitaire, dans le cadre de la vague 3 du baromètre « Hyperconnexion et santé ».
- Une exposition aux écrans qui a nettement progressé : les Français déclarent y consacrer 4h49 par jour, soit 19 minutes de plus qu’il y a deux ans. La hausse du temps d’écran est particulièrement prononcée chez les cadres (+1h10 en moyenne).
- Un niveau d’exposition qui devrait perdurer: les 3/4 des Français interrogés estiment que le temps passé par jour devant des écrans ne diminuera pas une fois la crise sanitaire passée.
- Un sentiment de dépendance très élevé: les Français déclarent toujours autant se sentir dépendants de leurs outils connectés (74%, +1pt), et leur capacité à passer plusieurs jours d’affilée sans se connecter s’amenuise (18%, -5pts).
- Une posture un peu plus critique vis-à-vis de la place et de l’apport d’Internet au quotidien. Plus d’un tiers des Français considèrent qu’Internet occupe une place trop importante dans leur vie quotidienne (36%, +3pts) et plus d’un Français sur cinq estime désormais qu’Internet présente plus d’inconvénients que d’avantages (22%, +5pts).
- L’expérience du télétravail est globalement appréciée: 6 télétravailleurs sur 10 estiment que le télétravail, au vu de leur expérience durant la crise sanitaire, est plutôt bénéfique pour leur bien-être (59%). La poursuite de cette expérience est très majoritairement souhaitée mais elle l’est sur un rythme minoritaire, c’est-à-dire moins de 3 jours par semaine (50%) ; le scénario le plus séduisant étant 2 jours de télétravail par semaine (24%).
- Malgré une déconnexion numérique largement reconnue comme bénéfique (75%, +3pts), celle-ci s’avère difficile à mettre en pratique : 61% des personnes connectées pour leur travail considèrent qu’il leur serait impossible de limiter leur temps d’écran à titre professionnel.
- Une difficulté à maintenir les règles parentales pendant la crise: si les parents se disent très sensibilisés aux risques de la connexion sur la santé de leurs enfants (92%), les 3/4 affirment avoir eu tendance à assouplir les règles visant à limiter l’usage des écrans par leurs enfants.